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pèce, l’ait puni pour avoir succombé aux sollicitations de sa nature.

D’ailleurs, comment concilier la justice divine, avec cette condamnation de l’humanité tout entière pour la faute du premier homme.

LIV.

La responsabilité aux yeux de la raison doit-être personnelle, et je ne puis comprendre, en bonne justice, que moi et mes enfants, après cinq mille ans, nous portions encore le poids d’une faute que nous n’avons ni commise, ni pu empêcher. Toute sanction pénale suppose une responsabilité et je ne puis comprendre un châtiment, là où il n’y a ni faute, ni responsabilité de ma part.

Que la théologie explique comme elle le voudra cette anomalie de la justice divine, elle ne parviendra jamais à me faire