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comment arriveraient-ils jusqu’à nous après cinq mille ans ? Comment l’humanité, qui a rejeté les magiciens n’irait-elle pas rejeter la perte de l’humanité tout entière, qui ne peut se concilier avec la justice de Dieu. »

XLVI.

Nous partageons complètement l’opinion de M. Reynaud ; cependant, nous rejetons de toutes nos forces ces paroles un peu légères : « Comment l’humanité, qui a rejeté les sortilèges, n’irait-elle pas rejeter la perte de l’humanité tout entière, qui ne peut se concilier avec la justice de Dieu », car, les phénomènes magiques qui ont rempli toute l’antiquité et tout le moyen âge ne peuvent être de pures fictions de notre esprit, car nous voyons de nos jours les mêmes phénomènes se renouveler, et des hommes tels que Gasparin,