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ture, celui-ci s’entrouvrira pour l’écraser sous ses ruines, et la fin du monde sera accomplie.

Sachons-le bien, nous sommes entre deux chutes. Nous nous relevons à peine de celle que fit Adam, c’est-à-dire l’humanité, qui nous précéda, et déjà nous marchons à grande vitesse à une autre ruine ; toutes deux ont une origine commune : l’orgueil de la force et de la science, ce péché originel dont parle l’Écriture, ce fruit défendu que personne jusqu’à nous n’a su expliquer philosophiquement. Cet arbre de la science du bien et du mal, source de toute tentation et qui est la base de toutes les religions.

XXXV.

Donc, nous formulerons notre pensée tout autrement que Vico et Michelet, dont l’un avait conçu la civilisation