Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/53

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

res, dont la force croît en raison directe des éléments qui la composent, et qui est destinée un jour à changer la face du monde.

XXIV.

Si vous pouviez comprendre, comme moi, la puissance que l’homme a acquise seulement dans ces cent dernières années, vous en seriez effrayés, et ma prédiction ne vous paraîtrait pas exagérée ; en effet, n’est-ce pas à peine depuis cent ans que Papin découvrit une force dans la vapeur, que Lavoisier et Guyton de Morveau firent une science de la chimie, en lui donnant la nomenclature ? N’est-ce pas dans ce siècle extraordinaire que les gaz furent liquéfiés et même solidifiés, que l’électricité fut appliquée aux télégraphes, que Montgolfier découvrit l’aérostation et que Mesmer retrouva le magnétisme dont