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par suite des rapports plus multipliés des hommes : Eh bien ! un jour viendra où cette discordance des langages disparaîtra à son tour ; cela est si vrai, que sur les frontières de France et de Prusse, à Strasbourg par exemple, la langue est moitié française, moitié allemande ; sur presque toutes les frontières, le phénomène est le même ; il est en cela semblable à ce que nous voyons chaque jour dans l’optique, où chaque couleur primitive se confond avec la couleur voisine à son point de contact.

XX.

La France étant le peuple initiateur par excellence, ce sera sans doute sa langue qui sera le grand dissolvant et le récipient dans lequel toutes les langues viendront se confondre, n’en fut-il pas de même un jour pour la langue latine. Où serait-il donc ce