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cause à condition que sa force virtuelle latente soit infinie ; car il n’y a pas de petites causes, et l’infini, qui est l’essence de Dieu même, se trouve être tout aussi bien dans l’atome imperceptible que dans l’univers lui-même.

V.

C’est en vertu de cette force virtuelle latente, que les minéraux se cristallisent d’après des formes typiques, régulières et géométriques, que les plantes et les animaux se reproduisent dans une variété infinie de classes, d’espèces et d’individus ; que les corps se combinent et se dissocient selon des rapports rigoureux ; que l’électricité jouit de l’ubiquité, et qu’elle ne connaît ni temps, ni espace ; que les fluides impondérables agissent et réagissent sur la nature entière, et la pétrissent d’après des lois typiques et fatales.