Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/179

Cette page a été validée par deux contributeurs.
167

CXXIV.

N’est-ce pas là vouloir renouveler l’histoire de Prométhée dérobant le feu du ciel et étant foudroyé par Jupiter.

L’histoire de Zagara réduit en cendres pour avoir pénétrer dans les entrailles de la terre et avoir attaqué orgueilleusement la divinité.

On le voit, le projet de M. Raynaud est vraiment gigantesque, car il mettrait l’homme à l’abri de la fatalité des éléments ; mais que de dangers avant d’arriver à cette conquête atmosphérique, nous dit-il lui-même.

Ne savons-nous pas en effet que notre planète est un globe de feu, dont la couche extérieure superficiellement refroidie est une pellicule imperceptible par rapport à son diamètre de 3 000 lieues.

Je vous cite cette théorie de M. Reynaud entre mille autres que je trouve dans