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porte d’entrée par laquelle pénétrera la fatalité : ce sera là le défaut de la cuirasse par lequel l’humanité doit un jour recevoir sa blessure mortelle.

Citons quelques exemples.

L’ignorance des lois atmosphériques et de leurs rapports avec le monde organique, ne nous a-t-elle pas fait déboiser les montagnes, et Fourier n’avait-il pas raison de nous prédire que le déboisement amènerait des inondations, des pluies torrentielles ; et si vous prétendez que l’oïdium, cette maladie de la vigne, que la maladie des pommes de terre proviennent d’une trop grande humidité, ne faut-il pas attribuer ces fléaux au déboisement : cette œuvre d’ignorance, d’une civilisation savante. Quelle que soit la valeur de cette théorie sur la maladie des végétaux, il n’en est pas moins vrai qu’aujourd’hui, il faut reboiser les montagnes que l’on déboisait hier.