et tout est perdu. La liberté illimitée que
Dieu nous a donnée, nous sert tout à la
fois, et de flambeau pour nous éclairer et
de torche pour allumer notre bûcher.
Ô homme ! qu’es-tu donc et pourquoi t’enorgueillir de la science ? Quand la fatalité, ce glaive sans cesse suspendu sur ta tête, menace de tomber sur toi à chaque mouvement imprudent que tu fais.
Pourquoi élever sans cesse l’édifice de la civilisation et entasser péniblement Pélion sur Ossa ? Veux-tu donc encore escalader le ciel, ne te souviens-tu plus des foudres de Jupiter, ne sais-tu donc pas que l’électricité frappe d’autant plus sûrement que le moment est plus élevé, et d’ailleurs, ne sens-tu pas le monument craquer sous son propre poids ? Ne comprendras-tu donc jamais que tu ne fais qu’élever ton propre mausolée.