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étaient prédits dans la Bible, dans les Wédas et dans toutes les religions de l’antiquité ; nous avons vu que cette fin des choses était partout personnifiée par le mythe du serpent tentateur, comme cause et effet, car il est la flamme qui allume l’incendie et le feu qui consume ; il est la séduction, la tentation et l’orgueil de la science et de la puissance, il est Séva qui, à la fin du monde, est assis sur le dragon qui les a dévorés ; il est Sécha vomissant des torrents de flammes et consumant les mondes ; car l’on voit dans les scènes cosmogoniques deux serpents en cercle, dont l’un dévore le crâne, l’autre les membres inférieurs de l’humanité : rôle terrible assigné au serpent par l’antiquité tout entière sur le passé et l’avenir de l’homme.

CXV.

Qu’on ne vienne donc plus nous dire