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l’âge dans lequel nous sommes sa maturité. Mais si depuis son berceau l’homme gravit les degrés ascendants jusqu’à l’âge mûr, les degrés s’abaissent en sens inverse, il redescend par la vieillesse et la décrépitude au tombeau. »

Nous ne partageons pas cette opinion, nous la repoussons même de toutes nos forces ; la marche de l’humanité à travers le temps ne peut-être comparée à une échelle double où l’homme après avoir monté successivement les degrés d’un côté, serait obligé ensuite de descendre les degrés opposés.

Car nous ne reconnaissons pas de limites au génie humain, et nous croyons, comme l’encyclopédiste Condorcet, que la perfectibilité humaine est réellement indéfinie. Donc, nous n’admettons pas cette seconde période de vieillesse et de décrépitude ; mais nous croyons que l’homme arrivé aux derniers degrés de la