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voix symbolique n’est-elle pas, sous des formes différentes, la même que celle des Wédas de l’Inde, des Zend des Perses, que celle de Prométhée d’Hésiode, les personnages et les mots sont seulement changés, mais l’idée du drame reste la même. Nous reconnaissons dans cette grande figure d’Adam une humanité qui n’est plus ; dans l’Éden, une civilisation transfigurée. Dans le serpent, cette tentation insatiable, orgueilleuse qu’a l’homme de tout connaître, tout approfondir ; dans l’arbre de la science, cette acquisition immense de connaissances, cette science infinie qui porte en elle ce fruit fatal qui doit un jour perdre le monde, comme la conquête du feu céleste perdit autrefois Prométhée.

XCI.

Quand les hommes auront cherché la vérité à travers les symboles et les mythes