Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/131

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de ne point y toucher, de peur que nous ne fussions en danger de mourir.

4. Le serpent répartit à la femme : assurément, vous ne mourrez pas.

5. Mais, c’est que Dieu sait qu’aussitôt que vous aurez mangé de ce fruit, vos yeux seront ouverts et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.

6. La femme considéra donc que le fruit de cet arbre était bon à manger, qu’il était beau et agréable à la vue, et, en ayant pris, elle en mangea et en donna à son mari, qui en mangea aussi.

7. En même temps leurs yeux furent ouverts à tous deux ; ils reconnurent qu’ils étaient nus et se cachèrent.

8. Et comme ils eurent entendu la voix du Seigneur, lorsque le vent s’élève, ils se retirèrent au milieu des arbres pour se cacher devant sa face.

9. Alors le Seigneur appela Adam et lui dit : Où étiez-vous ?