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les limites de l’année, s’il passera définitivement de l’infini temps ou espace qui menaçait de le replonger dans le chaos primitif, au règne du fini, qui l’organise dans l’étendue et la durée à la fois.

LXXXVII.

Voilà qui est bien abstrait, bien subtil en vérité, et qui est, selon nous, bien loin de la vérité, de la réalité, du sens même qui découle de l’épopée d’Hésiode.

Il ne s’agit nullement, selon nous, de la transfiguration du monde abstrait, ou monde concret harmonique, comme cherche à l’insinuer le savant Creuzer. Hésiode, ce grand inspiré théologien, ce grand condensateur de toutes les émanations religieuses et symboliques de son époque, les synthétise dans l’épopée de Prométhée et des Titans luttant contre la divinité, et finissant par succomber victimes de leur audace.