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Ceci ne nous rappelle-t-il pas l’enchaînement de Satan lié pour mille ans (Apocalypse, xx).

Ce héros, cet espèce de Salomon qui découvre le vase mystérieux, qui renferme le miroir du monde, c’est-à-dire, la science qui scrute les trésors cachés de la nature, découvre les propriétés des plantes et les mystères de la chimie ; qui veut ensuite se faire dieu, et dont l’orgueil amena la chute. N’est-ce pas là toujours l’histoire de l’humanité, sondant les trésors de la nature, s’en emparant, puis ensuite, devenant victime de sa science et de son orgueil ?

« Le Verbe ou Ormutz naquit de la semence de l’Éternel, il est nommé le premier des êtres, la raison de tout. Ormutz fut opposé à Ahrimann, la source et le principe de toute impureté, de tout vice ; sa chute ne vient point de l’Éternel mais de lui-même ; et par lui