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entre cette religion des Hindous et la religion Juive : nous y voyons Brahma comme Jéhova, créant d’abord des anges, puis l’homme, et cet homme poursuivant sa fille ou les secrets de la nature, contre la volonté de Dieu. Celle-ci, cherche à lui échapper, mais l’homme toujours plus ingénieux parvient à la saisir partout où elle se cache. N’est-ce pas l’image de l’humanité poursuivant sa conquête sur la nature, à travers tous les éléments, déchirant tous les voiles de l’harmonie universelle ; et cette colère de Wichnou et de Siva, ces principes de l’eau et du feu, cette colère, dis-je, contre l’homme qui s’est emparé de leurs résidences, se plaignant de son larcin à Brahma, n’est-ce pas la nature revendiquant contre l’homme les conquêtes qu’il fait sans cesse sur elle ; et ce Brahma irrité de tant d’excès d’orgueil, le précipitant dans l’abîme en lui disant : que son nom était le vengeur de