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gueil, et comme lui précipités dans l’abîme ; quoiqu’il en soit de cette tradition, elle peut expliquer le vrai caractère de la morale chez les Hindous : l’orgueil est la cause du mal.

Le concile de Latran admet les anges, quand il dit : « Utram que de nihilo condidit angelicam videlicet et mundanam. »

Le second concile de Nicée s’en occupe. Les Pères de l’Église et les Scolastiques, croient que les anges sont absolument incorporels. Telle est l’histoire biblique du diable et des anges ; jusqu’à la fin, ils calomnieront, ils tenteront, et leurs séductions redoubleront aux derniers temps (I Chronique xxi, I Rois xxii.)

Enfin, Satan délié une dernière fois à la fin du règne du Christ, soulèvera la masse des incrédules contre lui et contre son peuple ; le triomphe suprême du Seigneur sera suivi du jugement universel