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supérieurs, messagers des dieux, revêtus d’une souveraine puissance, jouissant de la plénitude de leur liberté, arbitres de leur destinée et faits à l’image de Dieu. Le génie humain supposa qu’un jour ces intelligences supérieures, poussées par l’orgueil, égarées par leur puissance, se révoltèrent contre Dieu lui-même ; mais l’Éternel irrité de tant d’audace, les précipita dans l’abîme et les dépouilla de leur immortalité.

Cette étonnante intuition, nous la retrouvons dans toutes les religions de l’antiquité : Hésiode nous en fait une description magnifique dans les quatre âges.

La Médie croyait aux anges ; les Naskas les décrivent d’une manière splendide ; ils sont appelés Férouers dans le Veadidal.

Les traditions du Brahmanisme, nous parlent d’une révolte des esprits, ou anges, aveuglés comme Brahma par l’or-