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fondément, elle est dans l’âme humaine. »

Nous regrettons toutefois, le laconisme de ce langage, qui affirme sans rien prouver. Nous ne comprenons pas que M. Creuzer, dans un ouvrage en six volumes, n’ait trouvé que ces quelques lignes noyées au milieu d’une érudition immense, pour nous expliquer un si grand phénomène. Il semble que la solution qu’il donne eût dû être le nœud vital de la question, la clef de voûte de l’édifice, la conclusion des prémisses savantes posées par l’auteur ; mais, de la manière dont elle est jetée au milieu du récit, elle ressemble à ces parasites qui poussent sur certains arbres par le pur effet du hasard, sans raison d’être, et sans que l’arbre paraisse en avoir conscience.

LXXIII.

Si nous sommes parvenu à vous dé-