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SAINT-GERMAIN-L’AUXERROIS

Ni en corps, ni en personne, les ingrats auverpins, si respectueusement traités pourtant, ne vinrent.

Si nous sautons maintenant de l’année 1831 à l’an 1871, nous voyons encore l’église pleine ; seulement, cette fois, ce ne sont plus des partisans de la royauté mais bien les membres d’un club de libres-penseurs qui s’entassent dans son vaisseau, sous la présidence d’un sieur Pierre et d’une certaine Lodoïska, accoutrée d’une veste de hussard, culottée d’un pantalon de turco, coiffée d’une toque à cocarde rouge, et chaussée de bottines à glands d’or.

Et tandis que, du haut de la chaire, un pochard pérore, un autre troue d’un coup de baïonnette la bouche de la statue de la Vierge et y plante une pipe ; puis il arrache l’Enfant-Jésus et de toute l’église qui trépigne de joie, des lazzis, exactement notés, s’échangent :