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TROIS ÉGLISES ET TROIS PRIMITIFS

Ils ont dans les mouvements, dans les traits surtout, quelque chose de juste et de net qui fait songer aux types de certaines de ces admirables illustrations des Misérables d’Hugo que dessina Brion. C’est un peu le même art, sobre et éloquent dans sa simplesse même.

Qu’est ce Thévenot, si délibérément oublié par la critique de notre époque ? O. Merson, dans son livre sur les vitraux, le représente comme ayant vécu à Clermont-Ferrand et ayant restauré les verrières de Bourges. Ottin, dans son Histoire du Vitrail, lui consacre juste trois mots : Thévenot — Clermont — 1834. J’ai trouvé, d’autre part, une brochure signée de son nom suivi de ce titre : « chef d’escadron », un essai historique sur le vitrail paru, en 1837, à Clermont. Il s’y révèle tel qu’un homme épris de son art et plein d’enthousiasme pour les verriers des grands siècles.