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SAINT-GERMAIN-L’AUXERROIS

saint Martin à cheval tranchant son manteau pour en donner la moitié à un pauvre, est due à ce Mottez qui décora le grand portail de ses badigeons qu’abolirent, pour l’allégresse des artistes, de secourables soleils et de propices pluies.

De la chapelle Sainte-Geneviève, absolument sombre, tendue de toiles gondolées, teintes au cirage par Gigoux, rien à dire ; de la chapelle des Saints-Patrons où s’érige dans une niche le tombeau de la famille des marquis de Rostaing, agrémenté de deux seigneurs qui vous regardent à genoux et l’air béat, et, près de la rampe de communion, de deux statuettes neuves de sainte Anne et de saint Antoine de Padoue, tout se pourrait également omettre si ces fenêtres ne détenaient peut-être, avec celles de la chapelle voisine de la Bonne-Mort, les seuls vitraux qui, par leur sens de la