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SAINT-GERMAIN-L’AUXERROIS

Célestin et de saint Benoît, au-dessus duquel est incrusté un antique retable de pierre, figurant l’arbre de Jessé dont les fleurons et les branches serpentent autour d’une belle statue de Vierge du XIVe siècle qui appartint jadis au presbytère de Radonvilliers, en Champagne, le tout se détachant sur des fresques peintes par Amaury Duval ; mais une bienfaisante obscurité permet de les distinguer mal.

Pour être complet, citons, dans la nef, en face de la chaire, une énorme machine en bois monté, pourvue de colonnes et coiffée d’un baldaquin, exécutée par Mercier sur les dessins de l’emphatique Lebrun et qui servait de siège au roi quand il assistait officiellement à la messe ; et une grille en fer forgé du XVIIIe siècle qui fut très réparée et privée de ses fleurs de lys, et revenons à l’abside qui est, selon moi, la partie la plus savoureuse de Saint-Germain-l’Auxer-