où Roger Van der Weyden et Jacques Daret ont-ils copié leur saint Joseph ? l’ont-ils pris l’un à l’autre ou tous deux à leur maître, Robert Campin ?
Ce sont là des devinettes d’autant plus insolubles que s’il était avéré que ce type de Saint appartenait à Campin, l’on pourrait se demander si, de son côté, il ne l’avait pas acquis de son maître qui, lui-même, aurait pu l’imiter d’un autre et ainsi de suite. Le fait n’est donc à rappeler que pour témoigner combien il est difficile de juger les œuvres des Primitifs et d’assigner, en se basant sur l’attitude et la physionomie de certains personnages, tel tableau à tel ou tel peintre.
Et cette observation n’est pas inutile, je crois, à propos de l’artiste de Flémalle ; depuis qu’il a été découvert, l’on commence à lui attribuer tous les volets abandonnés, tous les retables