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SAINT-MERRY

Si les temps étaient, pour l’Église de France, moins durs, l’on souhaiterait que des œuvres pareilles à celle des clercs de Saint-Merry fussent fondées dans chaque paroisse, afin de rehausser la solennité du culte et d’intéresser le peuple aux offices, en l’admettant à y prendre part ; mais, même à des époques plus propices, les clercs de Saint-Merry ont eu bien du mal à conserver leur existence, car, en 1900, l’Archidiacre de Notre-Dame, sous la juridiction duquel est placé Saint-Merry, avait résolu de les supprimer.

Celui-là pensait sans doute, comme tous ses confrères, que les laïques ne peuvent être autre chose qu’un bétail parqué dans l’étable d’une nef.

lis furent sauvés par la mort de ce personnage qui trépassa avant d’avoir pu mettre son projet à exécution ; et le 26 novembre 1905,