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SAINT-MERRY

La fondation de Sainte-Avoye prospéra, puis déchut. En 1621, les bonnes femmes renoncèrent à leurs prérogatives ; elles firent don de leur monastère aux Ursulines de la rue Saint-Jacques et elles s’y incorporèrent, sous la règle de cet ordre, acceptant toutefois de rester sous la juridiction du curé de Saint-Merry et lui présentant, à l’église, en offrande, le jour de la fête de ce saint, chaque année « un cierge d’une livre auquel était attaché un écu d’or ».

Les derniers vestiges de ce couvent ont disparu en 1838, lors du percement de la rue Rambuteau.

Appartenaient encore au territoire de Saint-Merry, tel que le limite Lebeuf, la chapelle et l’hôpital de Saint-Julien des Ménétriers dont la façade s’ouvrait sur la rue Saint-Martin et dont le vaisseau s’étendait le long de la rue du Maure. Ils furent fondés au XIVe siècle, pour