Page:Huysmans - Trois églises et trois primitifs.djvu/138

Cette page a été validée par deux contributeurs.
128
TROIS ÉGLISES ET TROIS PRIMITIFS

suffrages qu’elles pourront scavoir ». Puis l’on entendait la messe et après, dit le règlement, « vous vous assemblerez pour assister à la besongne, à tel œuvre et vacation honneste dont vous pourrez aider et exerciter ».

Pendant ce travail opéré en commun, on faisait, durant l’espace d’une demi-heure, lecture de « quelque bonne histoire de l’Escripture sainte ».

À dix heures on dînait, l’on se récréait pendant 30 minutes, la cloche tintait et l’on reprenait le travail jusqu’à l’heure du souper, c’est-à-dire jusqu’à cinq heures.

Et à 9 heures on sonnait le couvre-feu.

La direction de cet institut était confiée aux cheveciers de Saint-Merry qui nommaient une maîtresse révocable à leur gré et une secrétaire plus spécialement chargée de l’entretien de la chapelle.