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TROIS ÉGLISES ET TROIS PRIMITIFS

ment la Mère du Sauveur. Cette dévotion se continua et, deux siècles plus tard, nous voyons que le moindre manquement qui se pouvait relever contre le culte de la Madone, était aussitôt réparé.

Lebeuf nous cite, en effet, cet épisode qu’il a lu dans les registres du Parlement de l’année 1530 :

« Comme il s’était commis des excès sur une image de la sainte Vierge peinte sur une maison proche de l’église, le Parlement ordonna, le 25 mai, que le clergé se rendrait processionnellement à cette image qui serait repeinte, pour y chanter les louanges de la Mère de Dieu. »

Enfin s’il y eut, pour femmes, des « bouticles au péché », il y eut aussi dans ce quartier, de pieux couvents de nonnes, des couvents aux règles très particulières, tel que celui des Bonnes femmes de Sainte-Avoye.