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SAINT-MERRY

vitraux sur lesquels quatre des meilleurs verriers du XVIe siècle, Héron, de Parvy, Chamu et Nogare peignirent les vies de saint Pierre, de saint Joseph, de saint Jean-Baptiste et de saint François d’Assise, certains fragments subsistent, dans la nef ; et des morceaux dépareillés ont été insérés, un peu au hasard, dans les croisées aux carreaux blancs et verts, losangés de plomb, qui ajourent actuellement les chapelles des bas-côtés.

Ce fut ici, comme à Saint-Germain-l’Auxerrois, comme presque dans toutes les anciennes églises, les chanoines du XVIIIe siècle qui saccagèrent les vitraux, sous le prétexte qu’ils éclairaient mal.

Sauf le chœur qui a été remanié, par eux, au XVIIIe siècle et une grande chapelle de l’invention d’un nommé Richard qui, en 1754, défonça trois chapelles gothiques pour y caser