un tas d’observances et condamné à vivre parmi ces individus « à l’aspect louche, à la voix huileuse, aux yeux rampants, aux lunettes inamovibles », et qui portent « les vêtements en bois noir des sacristains ! »
Comment se résigner à cela, lorsque l’humilité vous manque, lorsqu’un souci d’orgueil vous fait prendre garde aux persiflages et aux qu’en dira-t-on, lorsque surtout on ne possède pas cette charité qui permettrait de penser que tous les habitués des églises ne ressemblent pas à ces grotesques, dont il est plaisant de crayonner la caricature ?
Et puis Huysmans est seul. Jusqu’alors il s’est passé de conseil ; il ne s’est confié à personne ; il a obéi à des impulsions secrètes et il s’est converti « sans un aide terrestre ». Mais cet isolement ne doit plus se prolonger. Il vient un moment où l’homme a besoin d’un guide, où il lui importe de choisir un directeur auquel il ouvrira son âme et qui le tirera de ses incertitudes, en rompant les attaches.
Mais là encore que d’appréhensions ! Ce qu’ambitionne Huysmans ce n’est pas la dévotion mise à la portée des gens du monde — c’est la mystique, dont l’idéal surélevé et dont les principes de flamme répondent aux attentes de son cœur. Comprendra-t-on son cas ? Et s’il l’expose au premier prêtre venu, est-ce qu’on ne se contentera pas de sourire et de lui proposer — en