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XIII
La soirée que Désirée passa, rue du Cotentin, valut trois jours de répit à son père. À défaut des chansons qui naguère filaient et battaient de l’aile contre les vitres, Vatard n’eut plus du moins à subir le han étouffé des sanglots, le silence irrité des gestes. Sa fille était devenue plus calme, bâfrant à peu près, buvant presque, ne regardant plus en dessous avec des yeux assombris ou rageurs. Elle s’était attendue, le lendemain matin, après que sa surexcitation de la veille fut tombée, à une avalanche de reproches. Son père n’avait fait aucune allusion à sa rentrée tardive dans la nuit. Elle lui en fut reconnaissante et son larmoiement cessa.
Mais cette douceur résignée ne dura point.