Cette page a été validée par deux contributeurs.
la poussière vous sèche le gosier ! qu’un broc de cervoise serait bienvenu ! Hé ! mon maître, invoquez le divin Gambrinus pour qu’il conduise nos pas à un cabaret.
— Eh ! dit Brauwer, tu sais bien que les incomparables Kaatje et Barbara ont vidé nos poches à Anvers.
— Bah ! tu peindras un tableau, et nous boirons à notre soif.
— Non, dit le maître, j’ai créé assez de chefs-d’œuvre laissés dans les cabarets pour payer les breuvages. À ton tour, Krœsbeck, peins et paie l’écot.
— Hélas ! tu sais bien que j’ai les bras encore endoloris des coups que j’ai reçus pour avoir voulu embrasser la jolie Betje.
— C’est vrai, dit Brauwer en riant, mais ne discutons pas davantage : voici