Quand l’on songe que l’on avait détruit d’admirables vitraux, pour mieux éclairer cette masse de saindoux ! si seulement l’on pouvait se susciter l’espoir d’en être, un jour, débarrassé, mais hélas ! tous ces souhaits sont vains. Il y a quelques années, sous l’épiscopat de Mgr Regnault, il fut question non de jeter dans un fondoir ce bloc pétrifié de pieux oing, mais de supprimer au moins les bas-reliefs.
Alors ce prélat qui chargeait ses oreilles de coton, de peur d’attraper un rhume, s’y opposa ; et, pour des motifs de cette importance sans doute, il faudra subir à jamais la sacrilège laideur de cette Assomption et de ces paravents de marbre !
Mais si l’intérieur de ce sanctuaire était une honte, les groupes qui entouraient les bas-côtés de l’abside et formaient la clôture externe du chœur valaient qu’on s’y attardât.
Ces groupes, logés sous des dais à aiguilles et à clochetons ciselés par Jehan de Beauce, commençaient, à droite, à l’entrée du transept Sud, dessinaient le fer à cheval autour de l’autel, finissaient à l’entrée du transept Nord, là où s’érige sur son pilier la Vierge noire.
Le sujet était le même que celui traité par les petits chapiteaux du porche Royal, en dehors de l’Eglise, au-dessus du panégyrique des Rois, des Saints et des Reines ; il était emprunté aux légendes des apocryphes, à l’Evangile de la Nativité de Marie et au protévangile de Jacques le Mineur.
Les premiers de ces groupes avaient été façonnés par un artiste du nom de Jehan Soulas. Le marché passé, le 2 janvier 1518, entre ce statuaire et les délégués des