doublaient, par exemple, les signes des saisons et du zodiaque. Les statuaires du XIIe siècle avaient sculpté, sur la façade royale, un calendrier de pierre ; ceux du XIIIe en gravèrent un également dans la baie de droite du porche Nord, justifiant sans doute cette réduplication d’une même scène sur une même église, par ce fait que le zodiaque et les saisons peuvent avoir, au point de vue symbolique, plusieurs sens.
D’après Tertullien, l’on distinguait, dans ce cercle mourant et renaissant d’années, une image de la Résurrection, à la fin du monde. Suivant d’autres versions, le soleil entouré de ses douze signes était la figure du Soleil de Justice entouré de ses douze apôtres. L’abbé Bulteau croit, de son côté, reconnaître, dans ces almanachs lapidaires, la traduction du passage de Saint Paul affirmant aux Hébreux que « Ce Jésus, qui était hier, est encore aujourd’hui et sera toujours dans tous les siècles des siècles », tandis que l’abbé Clerval donne cette explication plus simple : « que tous les temps appartiennent au Christ et doivent le glorifier. »
Mais cela n’est qu’un détail, se disait Durtal ; l’on peut vérifier dans l’ensemble même de la Cathédrale de doubles emplois.
En somme, l’œuvre architectonique de Chartres se divise, extérieurement, en trois grandes parties qui sont décrétées par trois grands porches. — Le porche de l’Occident, dit porche Royal, qui est l’entrée solennelle du sanctuaire, entre les deux tours ; — le porche du Nord attenant à l’évêché et précédé par la flèche neuve ; — le porche du Midi, flanqué de la vieille tour.
Or, les sujets traités par le porche Royal et par le