les pères et les convers, atteint-elle aussi rigoureusement les oblats, ces égrotants de l’armée Bénédictine dont je pourrais peut-être faire partie, mais dont le texte ne parle point… ce serait à voir ; puis il siérait aussi de connaître la manière dont on l’applique, car elle est, dans son ensemble, si habile et si souple, si large, qu’elle sait être, au choix, très clémente ou très dure.
Ainsi, dans les Trappes, ses ordonnances sont si serrées qu’on y étouffe ; chez les Bénédictins, au contraire, elles sont assez aérées pour que l’âme parvienne à y respirer à l’aise. Les uns s’en tiennent scrupuleusement à la lettre, les autres, au contraire, s’inspirent surtout de l’esprit du Saint.
Avant de s’aiguiller sur cette voie, il faut consulter l’abbé Plomb, conclut Durtal. Il se rendit chez le vicaire, mais il était absent pour plusieurs jours.
Par précaution contre l’oisiveté, par mesure d’hygiène spirituelle, il voulut se ruer à nouveau sur la Cathédrale et il tenta, maintenant qu’il était moins obsédé par des songeries, de la lire.
Le texte de pierre qu’il s’agissait de comprendre était sinon difficile à déchiffrer, au moins embarrassant par des passages interpolés, par des répétitions, par des phrases disparues ou tronquées ; pour tout dire, aussi, par une certaine incohérence qui s’expliquait du reste, quand on constatait que l’œuvre avait été poursuivie, altérée ou augmentée, par différents artistes, pendant un espace de plus de deux cents ans.
Les imagiers du XIIIe siècle n’avaient pas toujours tenu compte des idées déjà exprimées par leurs devanciers et ils les reprenaient, les émettaient dans leur langue personnelle,