anciennes Basiliques civiles, le mur se dresse rectiligne, descend droit, sans dessiner cette sorte de demi-lune, dont le sens est une des plus belles trouvailles du symbolisme.
Ce fond semi-circulaire, cette conque absidale, avec ses chapelles nimbant le chœur, est, en effet, le calque de la couronne d’épines cernant le chef du christ. Sauf dans les sanctuaires entièrement dédiés à notre Mère, ici, à Notre-Dame de Paris, dans quelques autres Cathédrales encore, l’une de ces chapelles, celle du milieu et la plus grande, est vouée à la Vierge pour témoigner, par cette place même qu’elle occupe tout au bout de l’Eglise, que Marie est le dernier refuge des pécheurs.
Et elle est encore personnellement manifestée par la sacristie d’où le prêtre, qui est le suppléant du Christ, sort, après s’être habillé des ornements sacerdotaux, ainsi que Jésus sortit du sein de sa Mère, après s’être couvert du vêtement de chair.
Il faut constamment le répéter, toute partie d’église, tout objet matériel servant au culte est la traduction d’une vérité théologique. Dans l’architecture scripturale tout est souvenir, tout est écho et reflet et tout se tient.
Aussi, cet autel, image de Notre-Seigneur, est-il paré de linges blancs pour rappeler le linceul dans lequel Joseph d’Arimathie enveloppa son corps — et ces linges doivent être tissés avec les fils purs du chanvre ou du lin. Le calice pris, d’après des textes cités par le Spicilège de Solesmes, tantôt comme une expression de splendeur, tantôt comme un signe d’ignominie, peut-être, suivant la théorie la plus admise, accepté ainsi qu’un pseudonyme du tombeau divin ; et alors la patène devient