plus simplement le mélange des laïcs et des clercs.
D’autre part, ces moellons de diverse taille, sont liés par un ciment dont Durand de Mende va vous préciser le sens. Le ciment, dit-il, est composé de chaux, de sable et d’eau ; la chaux, c’est la charité ardente et elle se marie, par l’eau, qui est esprit, aux choses de la terre, au sable.
Et ces pierres ainsi agrégées formant les quatre grandes murailles de la Basilique, sont les quatre évangélistes, affirme Prudence de Troyes ; d’après les autres liturgistes, elles lapidifient les quatre vertus principales de la Religion : la Justice, la Force, la Prudence et la Tempérance, déjà configurées par les quatre parois de la cité de Dieu dans l’Apocalypse.
Vous le voyez, chaque objet peut être pris dans une acception différente, mais rentrant dans une idée générale commune.
— Et les fenêtres ? demanda Durtal.
— J’y arrive ; elles sont l’emblème de nos sens qui doivent être fermés aux vanités du monde et ouverts aux dons du Ciel ; elles sont, en outre, pourvues de vitres, livrant passage aux rayons du vrai soleil qui est Dieu ; mais c’est encore Dom Villette qui a le plus nettement énoncé leur symbole :
Elles sont, suivant lui, les Ecritures qui reçoivent la clarté du soleil et repoussent le vent, la neige, la grêle, similitudes des fausses doctrines et des hérésies.
Quant aux contreforts, ils feignent la force morale qui nous soutient contre la tentation et ils sont l’espérance qui ranime l’âme et qui la réconforte ; d’autres