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par le Lévitique, m’a déplu et que je l’ai prié un peu rudement de cesser ce jeu.

— Mais enfin vous n’êtes pas fâchés ?

— Non, je regrette même, je l’avoue, d’avoir été aussi vif !

— Eh bien, j’arrangerai cela ; j’irai le voir, dit des Hermies, c’est convenu, n’est-ce pas ?

— Convenu.

— Sur ce, nous allons vous laisser coucher, car il faut que vous soyez debout, dès l’aube.

— Oh ! à cinq heures et demie pour l’angélus de six heures et je peux même me recoucher, si je veux, car je n’ai plus après de sonneries avant sept heures trois quarts ; — et encore n’ai-je à lancer que quelques volées pour la messe de M. le Curé ; ce n’est pas, comme vous le voyez, par trop dur !

— Hum ! fit Durtal, s’il fallait me lever aussi tôt !

— C’est affaire d’habitude. Mais, vous allez bien reprendre, avant de partir, un petit verre. Non ? bien sûr ? Alors, en route ! — Il alluma sa lanterne et ils descendirent, frissonnants, à la queue-leu-leu, dans la spirale glacée de l’escalier noir.