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VII



IL existe pour les Folies deux séries de valses nécessaires et charmantes : l’une pirouettante et joyeuse, rendant le balancé des trapèzes, les culbutes prestigieuses des clowns, le rythme du corps qui se hausse et se baisse à la force des bras, dodeline, retenu seulement par les jambes, remonte, la tête longeant l’estomac et le ventre, les bras reprenant la place des pieds qui rebattent l’air de leurs souliers frottés de craie ; l’autre maladivement voluptueuse, montrant l’œil injecté et les mains tremblantes des polisonneries interrompues, les élans arrêtés par la présence d’un tiers, la paillardise avortant en plein trafic faute de souffle, les corps crispés et attendant, aboutissant enfin par le fracas triomphal des cymbales et des cuivres, au cri de douleur et de joie de la chose venue.

C’est un non-sens par exemple de jouer dans cette salle du Robert le Diable. Ça détonne comme