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CERTAINS

comme présente par l’imagination, sans désir de la faire. » Et, au point de vue des responsabilités, elle la juge aussi dangereuse que l’acte même, la classe, sans hésiter, dans la série des péchés mortels.

Elle voit, dans cet onanisme mental, les insidieux appels du Très-Bas. Comme remède, elle ne peut offrir que les obsécrations et les prières ; au besoin, elle pourrait encore recourir aux reliques et brandir l’arme rouillée des exorcismes ; mais, persuadés de la vertu des Sacrements, ses grands praticiens d’âmes se bornent à obliger les gens atteints de ce mal à communier, attendent la délivrance du patient des approches de la Sainte-Table.

En somme, ce phénomène est clair pour les catholiques, profondément obscur pour les matérialistes inaptes à découvrir dans le cerveau le mécanisme de cette âme qu’ils considèrent ainsi qu’une fonction d’un système nerveux qui se meut seul.

En art, cette hystérie mentale ou cette délectation morose devait forcément se traduire en des œuvres et fixer les images qu’elle s’était créées. Elle trouvait, là, en effet, son exutoire