ployer à purifier, à anoblir ceux qui restent ; ne vaudrait-il pas mieux qu’un adroit chimiste se substituât aux professeurs de l’École et leur apprît le moyen d’imprimer au Tribunal de Commerce, par exemple, une étampe réelle d’art, en l’incendiant ?
Pour embellir cet affreûx Paris que nous devons à la misérable munificence des maçons modernes, ne pourrait-on — toutes précautions prises pour la sûreté des personnes — semer çà et là quelques ruines, brûler la Bourse, la Madeleine, le Ministère de la Guerre, l’église Saint-Xavier, l’Opéra et l’Odéon, tous le dessus du panier d’un art infâme ! L’on s’apercevrait peut-être alors que le Feu est l’essentiel artiste de notre temps et que, si pitoyable quand elle est crue, l’architecture du siècle devient imposante, presque superbe, lorsqu’elle est cuite.