parfaire le mauvais goût originel des gens qu’il gorge ; aussi la richesse va-t-elle, en peinture là où son groin la mène, aux Meissonnier, et aux Jacquet, aux Munkacsy et aux Henner, aux Bouguereau et aux Détaille !
Mieux que l’exécrable Banque encore, le grand négoce américain l’atteste :
À la mort d’un archimillionnaire nommé Stewart qui s’était enrichi dans la vente des soies et des jupes, une vente de tableaux eut lieu :
Les toiles récoltées par ce haut mufle et logées par lui dans un palais de marbre à New-York, ne le cédaient en rien aux panneaux recueillis par un sieur Morgan, un autre galope-chopine promu nabab, et dont la collection composée de Vibert, de Jules Breton, d’un tas d’autres huiliers, se vendit l’exorbitante somme de 4,427,500 francs.
Aussi, tous les potentats des puits à pétrole, tous les caciques du cochon salé accoururent à la vente Stewart, et, après dix vacations, enlevèrent aux prix que l’on va dire :