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TRAITÉ DE LA LUMIÈRE.

C D, qui se fait par la réfraction extraordinaire ; et ayant placé l’œil en Q (Fig. 23) en sorte, que cette apparence fît une ligne droite avec la ligne K L vue Figure 23 : Méthode pour étudier la double réfraction dans le de spath d’Islande.
Fig. 23.
sans réfraction, j’ai connu les triangles R E H, R E S, et partant les angles R S H, R E S, que le rayon incident et le rompu font avec la perpendiculaire.

15. Mais j’ai trouvé dans cette réfraction, que la raison de E R à R S n’était pas constante, comme dans la réfraction ordinaire, mais qu’elle variait suivant la différente inclinaison du rayon incident.

16. Je trouvai aussi, que quand Q R E faisait une ligne droite, c’est-à-dire que le rayon incident entrait dans le cristal sans se rompre (ce que je reconnus de ce que alors le point E, vu par la réfraction extraordinaire, paraissait dans la ligne