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très-court, son talon court et élevé, la grande obliquité de son articulation avec la jambe et l’absence du tendon du long fléchisseur du gros orteil le distinguent beaucoup plus profondément du pied du gorille que le pied du gorille ne se distingue de celui de l’homme.


Fig. 33. — Pieds de l’homme A, du gorille B et de l’orang-outang C portés à la même grandeur absolue pour montrer les différences dans les proportions de chacun d’eux ; les lettres sont comme dans la figure 19. — Réduit d’après les dessins originaux de M. Waterhouse Hawkins.


Mais, chez quelques-uns des singes inférieurs, la main et le pied s’éloignent encore plus de ceux du gorille qu’ils ne font chez l’orang ; chez les singes américains, le pouce cesse d’être opposable ; il est réduit à un rudiment osseux recouvert de peau chez le singe araignée (G. Ateles) ; et, chez les marmousets, il est dirigé en avant et armé, comme les autres appendices digitaux, d’une griffe recourbée, en