Au premier coup d’œil, l’extrémité du membre postérieur du gorille ressemble beaucoup à une main, et comme
lement typiques. » En effet, ainsi que l’a montré, Duchenne (de Boulogne), l’impuissance du long fléchisseur du pouce chez les malades ne peut porter atteinte qu’à un très-petit nombre de fonctions délicates ignorées du singe. Il s’ensuit donc que l’atrophie normale de ce muscle peut n’être qu’un défaut de développement que l’exercice, aidé de la sélection, eût pu modifier.
Pour montrer les différences produites sur la prédominance d’action des tenseurs sur les fléchisseurs, nous reproduisons ici les figures 30, 31, 32, empruntées à l’excellent ouvrage de M. Duchenne (Physiologie des mouvements, Paris, 1867), qui a savamment expliqué le rôle du long fléchisseur dans la civilisation. On remarquera que le caractère simien de ces mains malades ne tient qu’à une atrophie de quelques faisceaux musculaires.