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histoire naturelle
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l’egné-eko ; bras très-longs, atteignant quelque distance en dessous du genou, l’avant-bras beaucoup plus petit que le bras ; mains très-larges, pouces plus volumineux que les doigts.

« Sa démarche est traînante ; le mouvement du corps, n’est jamais vertical comme celui de l’homme, mais incliné en avant ; il a quelque chose du roulis, ou, si l’on veut, d’un balancement latéral. Ses bras étant plus longs que ceux du chimpanzé, il ne s’arrête pas autant en marchant, car, de même que cet animal, il s’avance en lançant ses bras en avant, laissant les mains sur le sol et donnant ensuite au corps, entre elles, un mouvement qui est à moitié un saut et à moitié une oscillation ;

Fig 12. — Le Gorille en marche, d’après Wolf.


dans cet acte, on dit que le gorille ne fléchit pas ses doigts, à l’instar du chimpanzé, qui se repose sur la face dorsale des phalanges, mais il les étend de manière à faire un point d’appui de la main. Quand il prend l’attitude de la marche à laquelle on dit qu’il est très-enclin, il tient son énorme corps en équilibre, en fléchissant ses bras au-dessus de sa tête.

« Ils vivent en troupes, mais moins nombreuses que celles