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histoire naturelle

bien ici d’un véritable Troglodytes niger encore très-jeune[1].


Fig. 3 et 4. — Le Pygmée d’après Tyson (1699).

Quoiqu’il ne méconnût point les analogies que lui offrait son pygmée et l’homme, Tyson ne négligeait en rien leurs différences, et il termine son mémoire, premièrement par l’énumération, sous quarante-sept chefs distincts, des points

  1. Je suis redevable, au docteur Wright (de Cheltenham), dont les travaux paléontologiques sont si connus, de m’avoir fait connaître cette pièce intéressante. Il paraît que la petite-fille de Tyson a épousé un docteur Allardyce, médecin renommé de Cheltenham, et lui a apporté, dans sa dot, le squelette du pygmée. Le docteur Allardyce l’a offert au musée de Cheltenham, et, grâce à l’intervention de mon ami le docteur Wright, les administrateurs du musée ont bien voulu me permettre de lui emprunter ce qui, peut-être, en forme le plus remarquable ornement.