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histoire naturelle

plus ancienne[1] que celle qui se trouve dans l’ouvrage de Pigafetta : Description du royaume de Congo[2], tracée d’après les notes d’un marin portugais, Eduardo Lopez, et publiée en 1598. Le dixième chapitre de cet ouvrage est intitulé : De animalibus quæ in hac provincia reperiuntur, et contient un passage très-court où il est dit que « dans le pays de Songan (Song ?), sur les rives du Zaïre, il y a une multitude de singes qui procurent aux seigneurs les plus grandes distractions en imitant les gestes

Fig. 1. — Simiæ magnatum deliciæ (De Bry)
  1. La relation du périple d’Hannon, d’où a été extrait le nom de gorille, mentionne une espèce d’anthropoïde qui paraît se rapporter aux chimpanzés. Pline parle des « singes qui ressemblent le plus à l’homme » (livre VII, lxxx) de façon à ne pas nous laisser douter qu’il n’eût quelque connaissance des anthropomorphes africains. (Note du trad.)
  2. Regnum Congu : hoc est vera descriptio regni Africani quod tam ab incolis quam Lusitanis Congus appeltatur, per Philippum Pigafettam, olim ex Edoerde Lopez acroamatis lingua italica excerpta, nunc Latio sermone donata ab Aug. Cassiod. Reinio. Iconibus et imaginibus rerum memorabilium quasi vivis, opera et industria Joan. Theodori et Joan. Israelis de Bry, fratrum exornata. Francforti, mdxcviii.