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celle qui ſe rend par le ſouffle, tel, par exemple, que celui d’une trompette ou d’une flûte. Pour prouver ce que j’avance je citerai l’exemple de deux petits garçons qui s’amuſoient à faire de tems en tems un Concert ſingulier, où j’aſſiſtai ſouvent en qualité de compagnon de claſſe des acteurs. L’un donc rottoit ſur différens tons, tant qu’il voiloit, & l’autre petoit de même. Mais ce dernier pour donner plus d’élégance à ſon inſtrument, mettoit ſur le plancher d’une chambre haute, un petit clayon à égoutter des fromages, ſur lequel il ajuſtoit une feuille de papier, puis s’aſ-