étaient entièrement personnels, sont les principaux, représentants de cette réaction.
— Y a-t-il d’autres écrivains contemporains qui, consciemment ou inconsciemment, se sont trouvés influencés dans leurs œuvres par les doctrines de la kabbale ?
— De tout temps, les littérateurs ont été évidemment initiés aux sciences occultes. Sans remonter jusqu’au Dante, jusqu’à Shakespeare ou Léonard de Vinci, de nos jours Gœthe, Balzac, Edgard Poë étaient des initiés ; Victor Hugo (dans son William Shakespeare) ; Dumas fils, élève de d’Arpentigny et de Desbarolles ; Zola qui nous donne une leçon de chiromancie à l’acte III scène 10 de Renée, Sardou et Flammarion, spirites notoires, se rattachent de près ou de loin à l’ésotérisme. Parmi les jeunes actuels, le poète Albert Jhouney qui a paraphrasé le Zohar en de fort beaux vers ; notre maître, Catulle Mendès, qui a écrit les vers superbes d’Hespérus, inspiré de Swedenborg, sont, eux, des interprètes conscients de la Kabbale.
— Croyez-vous au développement continu du magisme ?
— Je pense que le magisme est un courant de transition qui répond à un besoin actuel de l’esprit humain. Le succès de nos publications nous montre la réalité de cette idée. Quant à croire que ce mouvement doive être continu, je ne le peux pas. La méthode de la